Petit tuto pour choisir son boîtier

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Petit tuto pour choisir son boîtier

Messagepar antonien » 07 mai 2011, 16:38

Et voilà, chose promise, chose due.
C'est un premier jet... J'attends vos commentaires pour améliorer et compléter.
Attention quand même à ne pas faire une encyclopédie. Il faut que ça reste accessible !


Qu’est-ce qu’un appareil "Reflex" ?

Un Reflex (SLR ou DSLR en anglais) est un appareil muni d’un mirroir interne qui permet de renvoyer vers un viseur optique l’image qui se forme sur le capteur (ou la pellicule pour un appareil argentique). On a ainsi une vision exacte du cadrage de la photo que l’on s’apprète à prendre.
Lorsqu’on presse le bouton déclencheur, le mirroir se relève pour dégager le capteur.
Lorsqu’on utilise le mode "Live view" (visée utilisant l’afficheur arrière de l’appareil), le miroir est relevé en permanence et la visée optique n’est plus disponible.

Format

Il existe plusieurs types de format : 24x36, APS-C, APS-H, 4/3…
Les appareils Nikon se déclinent selon deux formats : le 24x36 et le format APS-C.
Le format 24x36 est le format "historique" des boitiers Reflex argentiques. Comme son nom l’indique, il se caractérise par un capteur de 24mm sur 36mm. Chez Nikon il correspond à la gamme FX.
Le format APS-C est celui qui a prévalu lorsque sont apparus les premiers boîtiers Reflex numériques. Le capteur APS-C (gamme DX) utilise un capteur plus petit : 16mm x 24mm (environ).

Boîtiers FX, format 24x36
Les boîtiers FX sont des boîtiers "haut de gamme" : D700, D3, D3S, D3X. Ils sont utilisés en priorité par les professionnels. Ils se caractérisent par une construction robuste et une qualité de fabrication irréprochable. Leur capteur de grande dimension (24x36) exige une optique d’excellente qualité dont les caractéristiques restent homogènes sur toute la surface du capteur. En contrepartie, comme ils ont des photo-sites de plus grande dimension (voir plus bas), ils offrent une immunité au bruit plus grande.

Boîtiers DX, format APS-C
Les boîtiers DX couvrent une gamme beaucoup plus large qui va des boîtiers d’entrée de gamme (D3100) aux boîtiers semi-professionnels (D300S). Les boîtiers d’entrée de gamme sont destinés aux amateurs désireux d’obtenir rapidement des photos de très bonne qualité sans se soucier des réglages techniques. A l’autre extrémité de la gamme, le D300S offre des prestations quasi-professionnelles (boîtier en alliage de magnésium, joints anti-ruissellement, déclenchement en rafale jusqu’à 8 image/seconde, 51 collimateurs) dans un format APS-C.

Quelle différence y a-t’il entre le format 24x36 et le format APS-C ?
La façon la plus simple de comprendre cette différence est de penser à l’image projetée par l’objectif sur le plan du capteur. Le capteur APS-C étant plus petit, tout se passe comme s’il ne retenait que la portion centrale de l’image d’un 24x36 (les 2/3). Les anglo-saxons utilisent un mot barbare pour traduire cela : l’image d’un APS-C est un "crop" de l’image que l’obtiendrait avec un 24x36 en utilisant la même optique. Ils parlent d’un "crop factor" de 1,5.

Image
l'image dans le cadre rouge est celle que l'on obtient avec un boîtier DX par rapport à une photo issue d'un boîtier FX

Dans la presse spécialisée française, on n’utilise pas ce terme. On parle plutôt de focale équivalente. Sachant qu’une focale longue cadre de façon plus serrée qu’une focale courte (un télé-objectif est un objectif de longue focale, un grand-angle est un objectif de courte focale), on peut dire, par exemple, qu’un objectif 300mm utilisé sur un boîtier DX (capteur APS-C) cadre "comme un 450mm" sur un boîtier FX (24x36). Les puristes s’en offusquent… mais il faut dire que c’est bien pratique.
C’est évidemment un avantage pour ceux qui font de la photo animalière ou qui rêvent de photographier une star prenant un bain de soleil sur son yatch. On peut utiliser des objectifs moins encombrants sur un DX que sur un FX. De fait, on retrouve la même distinction dans les gammes d’objectifs que pour les boîtiers. Les objectifs FX sont plus chers que les objectifs DX.
Attention : ils ne sont pas strictement interchangeables. On peut utiliser un objectif FX indifféremment sur un boîtier FX ou sur un boîtier DX (mais pas avec le même résultat : voir ce qui est dit plus haut sur le recadrage). On ne pourra pas utiliser un objectif DX sur un boîtier FX. Tout simplement parce qu’il n’éclairera pas la totalité du capteur !
Un dernier point sur la différence entre 24x36 et format APS-C. La profondeur de champ n’est pas la même. A ouverture identique et pour un même cadrage, la profondeur de champ d’un FX est plus faible que celle que procure un boîtier DX. Cela s’explique facilement mais cela dépasse le cadre de ce tuto.

Le capteur, objet de tous les fantasmes…

Lorsque vous ouvrez une certaine presse spécialisée, la première chose dont on vous parle, c’est le nombre de pixels. C’est devenu l’un des arguments-choc du marketing des marques. Du coup, on a souvent tendance à assimiler qualité et nombre de pixels. C’était sans doute le cas aux débuts de la photo numérique… ça n’a maintenant plus beaucoup de sens, et c’est même parfois un contresens. Beaucoup de compacts sont aujourd’hui désavantagés par leur capteur à 14 Mpixels et pourraient offrir des images de meilleure qualité avec un capteur à 10 Mpixels.

Image
capteur, photo Nikon


Quelques ordres de grandeur pour commencer :
- une image en plein écran sur un ordinateur portable, c’est ~1 Mpixel,
- une image sur un écran "haute définition", c’est ~2,5 Mpixels,
- un tirage 13x18 de très très bonne qualité (300 ppp) se fait avec une image de 3 Mpixels,
- on fait d’excellents tirages A4 avec une image de 8 Mpixels,
- une image de 12 Mpixels donne des tirages 40x60 sur lesquels on peut se pencher sans crainte pour discerner d’infimes détails…
La clef, pour avoir des images hyper-détaillées, ce n’est pas le nombre de pixels, c’est la qualité de l’objectif. Un appareil doté d’un capteur de 18 Mpixels peut donner des images moins détaillées qu’un 12 Mpixels équipé d’un objectif de très bonne qualité !
Aujourd’hui, on peut dire qu’un capteur de 12 à 16 Mpixels couvre largement les besoins d’un amateur exigeant. Nous ne faisons jamais d’affiche de 4 m sur 6, n’est-ce pas ? Pourquoi alors investir dans un boîtier qui sortira des photos de 20 Mo qui vont encombrer nos disques durs… et que nous devrons redimensionner pour les poster sur Internet ou les envoyer à nos amis !

Le bruit
Une caractéristique autrement plus importante que le nombre de pixels, c’est le bruit.
Un capteur, c’est un réseau de microcellules (les photosites) qui comptent les photons qui parvienent jusqu’à elles pendant le temps de l’exposition. Lorsque vous prenez une photo, le rideau métallique qui masque le capteur s’ouvre et celui-ci est illuminé pendant un court instant : c’est cela que l’on appelle l’exposition (voir plus bas). Rien de plus simple, pensez-vous… Presque. En fait, l’opération est un peu plus compliquée qu’il n’y paraît. Pour compter les photons, il faut que ceux-ci excitent des électrons et c’est la charge électrique générée qui est mesurée pour déterminer l’illumination. Or, pendant cette mesure, des électrons parasites se mêlent aux électrons qui ont payé leur place. Ce sont ces électrons resquilleurs qui génèrent le bruit.

Image


Pas joli, le bruit. C’est la bête noire des ingénieurs qui conçoivent les boîtiers numériques.
Pour réduire l’importance du bruit, il y a plusieurs méthodes. La plus simple, c’est de faire en sorte qu’il y ait beaucoup plus d’électrons qui ont payé leur place que de resquilleurs. Pour cela, il faut avoir des photo-sites de grande taille. Ils captent beaucoup plus de photons que leurs homologues riquiqui !

Le viseur optique

Le viseur optique, c’est l’apanage des reflex et de quelques boîtiers non reflex "haut de gamme" (Leica). La visée reflex offre de plus un avantage notoire sur les autres appareils à visée optique : elle se fait au travers de l’optique (TTL en anglais : through the lens). On voit donc le cadrage tel qu’il est.
Le confort de visée que procure la visée optique est, à ce jour, inégalé. Il existe bien des viseurs électroniques (EVF : electronic view finder) mais ils n’ont pas la qualité et la finesse des viseurs optiques.
Ceci dit, il y a viseur et viseur. Les boîtiers "haut de gamme" utilisent des "pentaprismes". Les appareils d’entrée de gamme ont des "pentamiroirs" moins lumineux. Le viseur d’un FX est plus large que le viseur d’un boîtier DX. Et tous les boitiers DX ne sont pas logés à la même enseigne :
- Leur viseur n’offre pas tous le même grossissement (exprimé en proportion de la taille du capteur… ce qui permet de comprendre pourquoi le viseur d’un boîtier FX est plus grand que celui d’un DX à grossissement égal). Par exemple, celui d’un D300S est de 0.94 alors que certains reflex d’entrée de gamme se contentent de 0.75.
- Il ne couvre pas nécessairement tout le champ du capteur. Les boîtiers pro et semi-pro garantissent 100% de couverture au prix d’un ajustage soigné (et coûteux) lors du montage. En entrée de gamme, on devra se contenter de 94%. On enregistrera donc une image un peu plus large que celle qu’on voit dans le viseur.

Les autres caractéristiques optiques sont :
- Le dégagement optique (très utile pour les porteurs de lunettes qui ne peuvent pas coller l’œil au viseur).
- La correction dioptrique, indispensable pour les myopes.

Affichage dans le viseur
On ne peut pas terminer ce chapitre sans évoquer les informations qui complètent la visée optique et qui sont disponibles au travers de l’œilleton :
- la position des collimateurs (voir plus bas), qui apparaît en surimpression sur l’image,
- un cadre virtuel permettant de mieux composer l’image,
- l’ouverture du diaphragme, la sensibilité sélectionnée, la vitesse de l’obturateur,
- une exclusivité Nikon, il me semble : un indicateur de mise au point bien utile quand on fait sa mise au point manuellement,
- un indicateur d’exposition que l’on peut utiliser lorsqu’on règle son exposition soi-même.
Tous ces afficheurs ne sont pas présents sur tous les modèles, en particulier sur les modèles d’entrée de gamme. Il convient de consulter la documentation pour s’en assurer avant l’achat.

Image
viseur du D300S, image Nikon


La mise au point

La mise au point est, avec l’exposition et le cadrage, une des clefs de la réussite d’une photo.
Ceux qui ont connu les temps anciens des reflex argentiques manuels avec cellule au sélénium savent combien la mise au point peut être difficile sur un sujet qui se déplace ou lorsqu’on cherche une profondeur de champ très faible.
L’autofocus n’est pas né avec l’ère du numérique. Il équipait déjà les reflex argentiques à la fin des années 80. C’est une technologie mature.
Il existe deux types d’autofocus :
- l’AF par détection de phase,
- l’AF par détection de contraste.
L’AF par détection de phase est une techno propre aux reflex. Elle utilise des collimateurs spécifiques. Elle est extrèmement rapide. Elle est combinée avec la visée optique. Les collimateurs apparaissent en surimpression dans le viseur. Le collimateur sélectionné est mis en évidence.
L’AF par détection de contraste est le mode qu’utilisent tous les compacts. L’AF se fait directement sur l’image issue du capteur. Il faut donc être en mode "Live view", mirroir relevé. La détection de contraste est en général plus lente que la détection de phase. Elle est par contre tout aussi précise.

AF par détection de phase
Le nombre de collimateurs disponibles varie avec le type de boîtier. En entrée de gamme, on en trouve 9 sur le D3100. Le D7000 en a 39 et le D300S, le D700 et les D3 en ont 51. On peut les utiliser de diverses façons :
- Le mode le plus élémentaire est le mode AF-S / sélectif. On sélectionne le collimateur actif avec le pad à l’arrière du boîtier. La mise au point se fait sur ce collimateur. Une fois qu’elle est accrochée (déclencheur à mi-course), elle reste verrouillée jusqu’à ce qu’on presse à fond le déclencheur pour prendre la photo.
- Les modes AF-C sont multiples. Ils ont pour objectif d’adapter la mise au point à la distance du sujet. Ils sont donc indispensables si celui-ci se déplace. Le plus simple (AF-C / sélectif) se contente de suivre le sujet pour autant qu’il reste sous le collimateur sélectionné. En mode AF-C / dynamique, le sujet peut s’écarter du collimateur sélectionné pendant de courtes périodes sans que la mise au point soit perdue. Le mode AF-C / 3D est le plus sophistiqué. Il combine collimateurs et informations en provenance du capteur d’exposition pour suivre le sujet même lorsqu’il quitte le collimateur sélectionné pour passer sous un autre collimateur. Il ne faut pas en attendre des miracles : la guèpe qui volète autour d’une fleur n’est pas à sa portée ; un chien blanc qui batifole sur une pelouse, oui.
- Il existe un mode AF-A qui laisse au boîtier le choix du mode de fonctionnement.
- On peut, bien sûr, faire la mise au point en manuel en s’aidant de l’indicateur de mise au point dans le viseur.

Image
mode AF-C 3D, image Nikon

La vitesse et la précision de mise au point
Lorsque le sujet est bien éclairé et qu’il présente des zones de contraste, la mise au point autofocus est ultra-rapide et précise. Sur un boîtier équipé d’un objectif de dernière génération, elle se fait en utilisant un micro-moteur implanté directement sur l’objectif, ce qui évite les inconvénients d’une transmission mécanique au travers de l’interface boîtier/objectif.
Les choses se corsent si la lumière est défaillante, si le sujet est peu contrasté ou s’il se déplace rapidement. Dans ce cas, devinez quoi… Les boîtiers "haut de gamme" s’en tirent mieux que les boîtiers "entrée de gamme". Ceci dit, la techno continue d’évoluer et le D7000 est, paraît-il, plus performant que le D300S, pourtant placé plus haut en gamme mais de 2 ans son aîné.

L’exposition

C’est peut-être le sujet le plus complexe à appréhender.
Le capteur d’un appareil numérique, c’est une matrice de photosites qui couvre tout le champ. Tous les photosites sont identiques (ça n’est pas tout à fait exact : ils sont disposés de façon à réaliser un maillage R-V-B). Ils ont les mêmes caractéristiques en terme de dynamique. L’exposition a pour objectif de calibrer l’illumination pour que chaque photosite recoive sa dose de photons au même moment.

Pourquoi donc est-ce compliqué ? Tout simplement parce que la dynamique d’un photo-site est relativement limitée. S’il reçoit trop peu de photons, le signal qu’on en tire est noyé dans le bruit. S’il en reçoit trop, il sature. Un photosite insuffisamment illuminé se traduit par un point… de couleur indistincte (sombre, presque noir, mais bruité). Un photosite trop éclairé donne un point plus blanc que blanc. S’il est isolé, pas de problème. S’il y en a toute une grappe, ça donne des zones "bouchées" (très sombres et bruitées) ou "percées" (toutes blanches). C’est franchement laid dans la mesure où il n’y a plus de nuances.
Il est donc essentiel que le temps pendant lequel le capteur est illuminé et le diamètre d’ouverture du diaphragme soit adaptés de façon à ce que les photosites les moins éclairés le soient suffisamment et que les photosites les plus éclairés ne le soient pas trop. C’est tout l’art de l’exposition automatique.
Pour réaliser cela, le boîtier s’appuie sur un module d’exposition. C’est un capteur indépendant du capteur imageur. Les boîtiers Nikon actuels sont équipés de différents types de module d’expo : en entrée de gamme, on trouve un module RVB à 420 photosites. Quand on monte en gamme, on hérite d’un module RVB à 1005 photosites. Le D7000 a la chance d’être équipé du dernier né de la marque : un module à plus de 2000 photosites.
Pourquoi une telle débauche de photosites alors qu’on se contentait auparavant d’une simple cellule photo-électrique ? L’exposition est un casse-tête. Lorsque la photo que l’on cherche à composer est relativement simple et qu’elle est éclairée de façon peu contrastée, l’exposition ne pose pas de problème. Si l’éclairage est complexe et qu’il se traduit par des contrastes violents, c’est déjà plus coton. Et que dire des contre-jours, des reflets du soleil dans l’eau et autres situations que l’on souhaite quand même immortaliser…

Il n’y a pas de solution miracle. Pas d’automatisme qui marche à tous les coups. Nikon met à notre disposition 4 types de réglage pour satisfaire nos besoins :
- le mode d’exposition,
- la mémorisation de l’exposition,
- la correction d’exposition,
- le réglage de sensibilité ISO.
Heu… dois-je mentionner que les options que je vais décrire ne sont pas forcément toutes disponibles sur les boîtiers d’entrée de gamme ?

Le mode d’exposition
Trois modes sont proposés :
- le mode matriciel,
- le mode zone centrale pondérée,
- le mode spot.
Le premier est le plus utilisé. Il couvre 90% des cas rencontrés. La mesure se fait en utilisant tous les photosites du module d’expo. Le processeur du boîtier analyse ces infos en les comparant avec ce que donnent différents types de situation standard qu’il a en mémoire. Il en déduit un réglage.
Dans le second mode (zone centrale pondérée), le processeur n’a plus recours à sa base de données. Il réalise une pondération en donnant une importance plus grande à la zone centrale.
Dans le dernier mode, seule la zone entourant le collimateur actif est prise en compte. Cela permet de faire un réglage fin sur une partie de l’image. On peut, par exemple, exposer en fonction de la luminosité du ciel. A l’opposé, on peut viser une zone à l’ombragée. Ce type de réglage est souvent couplé avec la correction d’exposition (voir plus bas).

Mémorisation d’exposition
Exposer pour le ciel, bonne idée, mais si je dois, pour ça, faire le point à l’infini, ça m’avance à quoi ?
Pas de panique, M. Nikon a pensé à vous. Le bouton mémorisation d’exposition (AE-L) est là pour ça. Vous exposez en pointant vers la zone voulue, mous mémorisez l’expo en appuyant sur AE-L, puis vous recomposez tranquillement en faisant le point là où il faut…

Correction d’exposition
Exposer correctement, c’est illuminer le capteur pour qu’il soit pile-poil dans sa zone de sensibilité. Or, le capteur n’est qu’un composant électronique… Rien à voir avec l’œil humain qui s’adapte à l’environnement. Exposer correctement, c’est adapter l’environnement au capteur !
C’est un peu iconoclaste, mais c’est bien comme ça que ça se passe. Le module d’exposition s’arrange pour que le capteur ait sa dose de lumière, toujours la même, qu’il fasse nuit ou qu’on soit sur une piste de ski en plein soleil. Les spécialistes vous diront que l’exposition est calculée pour aboutir à une valeur médiane correspondant à 18% de gris.
Pas top si vous voulez rendre la blancheur d’un champ de neige ou si vous photographiez une veillée autour d’un feu de bois. Pas top non plus si vous exposez "pour l’ombre" (voir plus haut).
Si vous laissez faire le boîtier, votre champ de neige immaculée va devenir gris sale. Ou alors votre zone d’ombre paraîtra bien claire.
Deux possibilités pour corriger cela : ou bien vous attendez le post-traitement (merci Photoshop), ou bien vous utilisez le correcteur d’exposition.
Le correcteur d’exposition vous permet de "biaiser" le réglage automatique. Il permet de rajouter ou d’enlever des "ILs". L’IL (EV pour les anglo-saxons), c’est une unité de mesure de l’exposition. Un IL correspond à un couple "ouvertue du diaphragme x vitesse d’obturation". Ajouter un IL, c’est corriger le réglage de façon à faire entrer deux fois plus de lumière pendant le temps d’exposition. Enlever un IL, c’est faire en sorte qu’il en rentre deux fois moins.
Attention, on ne peut pas faire n’importe quoi. L’échelle totale de sensibilité d’un capteur oscille entre 8 IL et 9 IL. Il vaut mieux y aller par petites touches (le réglage propose d’y aller par 1/3 d’IL).
Si on revient à notre champ de neige : le réglage de base rend la neige un peu grise. Il faut donc rajouter 1 IL à 1.5 IL pour retrouver un blanc plus conforme à la réalité. Si on expose sur une zone d’ombre, le résultat nous donne une image trop claire. Il faudra enlever 0.7 à 1 IL.

Histogramme
Comment s’y retrouver et être sûr que l’on a bien exposé ? L’histogramme est là pour nous renseigner. Il donne une image de la répartition des pixels entre ceux qui sont peu éclairés (à gauche) et ceux qui sont très éclairés (à droite). Un histogramme qui se situe plutôt à gauche est représentatif d’une image sombre. Un histogramme plutôt à droite est celui d’une image assez claire.
Dans tous les cas, si l’histogramme est adossé à gauche, c’est qu’il y a des zones bouchées et qu’il vaut mieux corriger en ajoutant des ILs (avec modération). Adossé à droite, il doit y avoir des zones percées (on dit aussi brulées) et il faut sous-exposer un brin (enlever des ILs).

Image

Sensibilité
Il est une règle qu’il faut toujours respecter en photo si on veut éviter le flou de bougé : la vitesse d’obturation doit être supérieure à l’inverse de la focale (à moins que l’on ait un objectif corrigeant la vibrations : VR dans la gamme Nikon).
Si vous avez un boîtier DX et un 105mm, votre focale équivalente est 1.5 x 105 (crop factor). Il faudra donc veiller à avoir une vitesse supérieure au 160ème. Aïe ! Même à pleine ouverture, le boîtier réclame de shooter au 60ème. Que faire ?
Monter en ISO. Si vous êtes à 200ISO et que vous passez à 400, vous pouvez shooter au 125è. Et si vous montez à 640, il vous suffira d’être au 200ème pour avoir une exposition correcte.
Miracle, me direz vous. Pourquoi alors ne pas me mettre par défaut à 1600ISO ?
Ben… C’est pas une bonne idée. Parce que le réglage de sensibilité ne change pas la physique du capteur. Ce réglage se contente d’amplifier le signal en sortie du capteur. Donc, si vous avez des photosites peu éclairés, ce que vous allez amplifier, c’est surtout le bruit. Mouais. Pas top. Alors que faire ?
A vous de voir…
Les capteurs qui sortent aujourd’hui (notamment le capteur 16 Mpixels rétro-éclairé qui équipe le D7000) ont des performances étonnantes. Les ingénieurs se sont surpassés pour éviter de laisser passer les électrons resquilleurs. Par ailleurs, les spécialistes du traitement d’image ont développé des algorithmes de traitement redoutablement efficaces. Ils ne gomment pas complètement le bruit mais ils en atténuent les effets. La marque DXO (éditeur de logiciel) est passée maître dans ce domaine. Une photo prise à 2500ISO et traitée par DXO est incomparablement moins bruitée que la photo d’origine… et les détails sont mieux préservés que par le traitement anti-bruit implémenté par le D300S : les progrès ont été fulgurants en 2 ans.

Image Image
image traitée par le processeur interne du D300S, image traitée par DXO6.5


Et l’ergonomie dans tout ça ?

Laissons un peu tomber la technique. L’ergonomie, c’est affaire de goût personnel… mais pas que.

Robustesse et finition
Pas de surprise : les boîtiers d’entrée de gamme sont en plastique, les boîtiers haut de gamme sont en alliage de magnésium et ont des revêtements plus qualitatifs. Ils ont par ailleurs des joints d’étanchéité qui permettent une utilisation par tous les temps.

Taille du boîtier et boutons de commande
Ça n’est pas compliqué. Les boîtiers d’entrée de gamme sont petits et légers, les boîtiers haut de gamme sont plus gros et plus lourds. Avantage, les boîtiers d’entrée de gamme pèsent moins autour du cou. Inconvénient, la manipulation est moins aisée. Pas de place pour les grosses paluches, pas beaucoup de boutons d’accès direct aux fonctions.
Il y a, en particulier, un point qui fait une grosse différence : les boîtiers en entrée de gamme n’ont qu’une molette de réglage. La plupart des options ne sont accessibles qu’au travers des menus. Les boîtiers de gamme supérieure ont deux molettes et de nombreux boutons de réglage. Inutile d’aller chercher dans le menu pour appliquer un réglage.

Image
face arrière du D300S, image Internet

Modes scène, modes PASM
C’est une caractéristique qui marque très nettement la différence entre boîtiers "amateur" et boîtiers "pro". Un boîtier amateur propose des modes "scène", un boîtier pro n’en propose pas.
Qu’est-ce qu’un mode "scène" ? C’est, essentiellement :
- un préréglage adapté à un type de photo,
- un post-traitement par le boîtier adapté à ce même type de photo.
Un exemple : un mode paysage règle automatiquement l’ouverture du diaphragme sur une valeur élevée (supérieure à 11) pour avoir une bonne profondeur de champ. Il déclenche un post-traitement automatique qui augmente la saturation des couleurs et assure une bonne netteté des contours.
Un mode portrait agira à l’inverse. Une ouverture confortable pour avoir un arrière plan flouté, une saturation plus douce (pour éviter la couperose), une accentuation modérée pour ne pas accentuer les rides.
Ces modes font sourire les pros qui préfèreraient faire hara-kiri plutôt que les utiliser. Donc : exit les modes "scène" sur les boîtiers "pro" et "semi-pro".
Ceux-ci ne proposent que les modes PASM :
- Le mode A donne priorité à l’ouverture : vous affichez la valeur du diaphragme et le module d’exposition calcule la vitesse en fonction de la luminosité et de la sensibilité (voire de la correction d’exposition). C’est le mode qui permet de contrôler la profondeur de champ.
- Le mode S donne priorité à la vitesse. Vous déterminez la vitesse et le module d’expo règle le diaphragme. C’est le mode le mieux adapté lorsque vous voulez figer un mouvement ou suivre une action rapide.
- Le mode P vous propose un couple "ouverture x vitesse" que vous pouvez modifier en utilisant les molettes de réglage. Ainsi, si vous augmentez la vitesse, le boîtier augmentera automatiquement l’ouverture.
- Le mode M est le mode manuel. A vous de prendre en charge l’exposition. Vous pouvez vous aider, pour se faire, de l’indicateur d’exposition dans le viseur.

Les écrans
Deux écrans :
- L’écran principal, à l’arrière du boîtier. Il sert en "Live view" mais il permet également de visualiser les paramètres de réglage, les photos avec leur histogramme, d’afficher les menus et de gérer les photos que vous avez enregistrées. Il peut être orientable, une caractéristique appréciée des vidéastes.
- L’écran secondaire, sur le boîtier. Bien pratique pour avoir un œil sur vos réglages.

Image
boîtier vu de dessus, image Internet


Les cartes de stockage
De base, vous avez droit à une carte SD.
Si vous montez en gamme, vous avez droit à… 2 cartes SD, ou bien une carte SD et une carte CD.
Utile si vous enregistrez à la fois en RAW et en JPEG, ou si vous voulez enregistrer les photos sur une carte et les vidéos sur l’autre.

La connectique
Connecteur micro USB, connecteur HDMI, prise pour un microphone, connecteur de télécommande. La liste varie en fonction des modèles.

Flash intégré et sabot
Les boîtiers d’entrée de gamme et de milieu de gamme sont équipés d’un flash intégré. Pas de quoi éclairer Notre-Dame (nombre-guide de 12). Ils sont aussi équipés d’un sabot permettant d’utiliser un flash extérieur, de marque Nikon ou autre.
Selon leur degré de sophistication, les boîtiers peuvent également télécommander un ou plusieurs flashs externes. Différents modes sont utilisables : premier rideau, deuxième rideau, mode rapide, équilibrage avec l’éclairage ambiant…

Les objectifs

Il n’est pas question ici de développer le sujet des objectifs. Je me contenterai des notions les plus élémentaires. Et tout d’abord de la plus importante :
Le meilleur boîtier du monde ne produira que des photos de qualité moyenne s’il n’est pas équipé d’un objectif à sa mesure.

Bad luck. Vous venez d’acheter un super boîtier et vous êtes obligés de faire des heures sup pour renflouer vos caisses… Vous n’avez pas fini de le regretter. L’objectif bas de gamme que vous avez acheté en kit va vous sortir des images mollassonnes, avec des franges colorées et un vignettage digne des photos de Nicéphore Niepce.
Bon, d’accord, j’exagère… Mais il faut bien avoir en tête que la qualité d’une image, c’est pour 2/3 attribuable à l’objectif et pour 1/3 au boîtier (et pour 200% au photographe du point de vue artistique, bien sûr).
Il est donc essentiel de bien choisir son objectif. Que savoir sur le plan technique ?

Compatibilité FX/DX
- Les objectifs FX sont utilsables sur tous les types de boîtier.
- Les objectifs DX ne sont utilisables que sur un boîtier DX. Sur un boîtier FX, ils donneront une image en trou de serrure.

Compatibilité avec les objectifs anciens
On peut utiliser pratiquement tous les objectifs anciens mais on ne disposera pas de toutes les fonctionnalités… en particulier sur les modèles d’entrée de gamme.
- Motorisation : les boîtiers d’entrée de gamme n’ont pas de motorisation interne. On ne disposera donc pas de l’AF si on monte un objectif non motorisé sur ces boîtiers. Sur les modèles de gamme supérieure, il existe un moteur "d’appoint" qui prend la main dans le cas d’un objectif non motorisé. L’AF reste opérationnel sur ces boîtiers.
- CPU interne : si on remonte plus loin dans le temps, on va trouver des objectifs sans CPU interne. Là, il ne faut pas demander l’impossible. Sans CPU, le boîtier ne peut pas connaître le type d’objectif ni le diaphragme utilisé. On devra donc se rabattre sur un réglage manuel de l’exposition… sans disposer de l’indicateur d’expo (qui fonctionne avec les mêmes infos que le module automatique).

Choisir son objectif
L’offre est grande. Les objectifs Nikkor sont d’excellente qualité mais Sigma, Tamron et Tokina ont des gammes de qualité et à des tarifs plus abordables.
Ceux qui n’ont pas peur des réglages manuels peuvent trouver leur bonheur chez Zeiss (à condition d’avoir un banquier compréhensif), Voigtlander ou Samyang.
Je ne rentrerai pas dans le débat sur le choix entre focale fixe et zoom ou entre zoom universel et triplet grand-angle / trans-standard / télézoom. Chacun son choix.
Du point de vue des caractéristiques, ce qu’il faut savoir, c’est qu’un objectif se juge selon quatre critères :
- le vignettage (obscurcissement dans les coins),
- le piqué (capacité à discriminer des détails très fins),
- la distorsion (déformation en coussinet ou en barillet),
- l’aberration chromatique (apparition de franges colorées en cas de transitions marquées).
Il existe des sites spécialisées et sérieux qui donnent des compte-rendus d’essais détaillés sur de nombreux objectifs. Il en existe de moins sérieux qui se contentent de publier des photos prises par des personnes différentes, à des moments différents, sur des sujets différents et avec des réglages différents… Et dont certaines sont visiblement post-traitées !
Dernière modification par antonien le 09 juil. 2011, 12:25, modifié 1 fois.
Cordialement, antonien

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Calli
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Re: Grand tutoriel pour choisir son boîtier

Messagepar Calli » 07 mai 2011, 20:35

Bonjour,
C'est du très bon travail ! Il va être pratique maintenant d'envoyer vers ce sujet les personnes qui poseront des questions basiques. Elles y trouveront les réponses recherchées sans que l'on ait besoin de les répéter une énième fois. Bravo !
Pour un complet débutant, cela reste encore un peu ardu, mais nous sommes disponibles pour expliquer quelques termes ou notions restées obscures.
Merci Antonien !
Les années passent, les photos restent !

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Re: Petit tuto pour choisir son boîtier

Messagepar philip22 » 07 mai 2011, 21:19

Super travail Antonien, j'aurais aimé avoir cette synthese claire quand j'ai démarré la photo "reflex'.
je vais relire tout ça tranquillement ce WE...
:applause:
Cordialement
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Re: Petit tuto pour choisir son boîtier

Messagepar Domback » 08 mai 2011, 04:47

Bravo d'avoir pris le temps de dresser ce tableau synoptique de la pratique du reflex numérique .

C'est clair , concis , et cela constituera une excellente source d'information pour les débutants qui nous font le

plaisir de nous rejoindre sur ce forum ! :applause: :applause: :cartonvert:
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Re: Petit tuto pour choisir son boîtier

Messagepar antonien » 08 mai 2011, 14:29

Merci les gars. En fait, j'ai pris du plaisir à écrire ce tuto.
Je ne suis pas un spécialiste de l'objectif... Si quelqu'un veut bien s'y coller, ça serait parfait!
Cordialement, antonien

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Re: Petit tuto pour choisir son boîtier

Messagepar babelkot » 08 mai 2011, 15:02

Superbes explications,sans bla-bla et digression inutiles...Bravo et merci.. :applause:

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Re: Petit tuto pour choisir son boîtier

Messagepar d6bel » 09 mai 2011, 16:00

Gros et beau boulot, bravo et merci pour ton temps dédié à cette réalisation.
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Petit appétit, lois aux fesses,on nie...

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Re: Petit tuto pour choisir son boîtier

Messagepar philip22 » 09 mai 2011, 20:57

Et si on demandait à Mr soul de nous créer une rubrique "tutoriaux" ?
Et je veux bien en faire un sur la photo panoramique
philip
Cordialement
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Re: Petit tuto pour choisir son boîtier

Messagepar Nokin » 09 mai 2011, 21:40

C'est sûr que ce sujet mériterait d'être épinglé, bonne idée une section de tutoriaux !
Merci pour ce travail en tout cas.
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Re: Petit tuto pour choisir son boîtier

Messagepar TKiv » 10 sept. 2011, 22:42

C'est super comme article et que de temps gagné pour expliquer aux débutants qui nous rejoingnent. Juste comme ça tu as fais une erreurs quand tu parle des viseurs tu dis que les boitiers amateurs ont des pentaprismes et les boitiers pro des pentamiroirs, c'est l'inverse.

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Re: Petit tuto pour choisir son boîtier

Messagepar titi75 » 27 avr. 2012, 12:33

Merci pour ce tuto vraiment bien fait, je viens de le lire et j'en ressort plus savant ! :)

j'en profite pour faire un petit up, comme ça il servira davantage ;)
Mon matériel:

D5100/ Nikon DF
DX: 12-24mm F/4 Nikkor, 35mm 1.8 Nikkor, 18-105mm 3.5-5.6 Nikkor
FX: 16-35mm f/4 Nikkor, 50mm f/1.8 Nikkor edition Collector DF, 24-70mm 2.8 Nikkor, Sigma 70-200 mm f/2,8 EX DG OS HSM.

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Re: Petit tuto pour choisir son boîtier

Messagepar yac12 » 19 août 2012, 20:31

Je me suis lancé depuis juillet dernier dans la photo avec reflex juste pour le plaisir (D7000 + objo 18-105 + 30mm).
Merci bcp pour ce tuto. Il m'a permis de comprendre bcp de choses.


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