je saisis le principe et les buts mais qu'obtient-on de mieux ou de plus qu'en recherchant à la pdv une grande pdc?
Pas question pour moi d'en faire une règle
, mais je reste à la recherche de moyens pour transcrire certaines émotions.
Cette technique permet, elle, de restituer la constante netteté que l'œil humain est capable de percevoir quelle que soit la distance du sujet regardé.
NB: on peut parfaitement doser la zone de netteté qu'on veut obtenir, ce qui est très puissant et permet de garder du bokeh si on le souhaite
Un commentaire de Domback (j'espère qu'il va toujours bien
) avait beaucoup attiré mon attention sur ce point.
C'était au sujet d'une de mes premières photos sur l'Aubrac (ci-dessous), en randonnée, avec donc un sac sur le dos, un groupe à ne pas perdre et donc pas le temps (ni la souplesse dorsale
) de peaufiner des réglages.
Je me suis trouvé devant ce paysage qui me coupait le souffle, sans avoir le temps d'analyser pourquoi et encore moins celui de le restituer photographiquement (la rando c'est génial pour du repérage, puis revenir
).
9)
et Domback disait, à fort juste titre, au sujet de cette photo qu'elle était trop vide et ne racontait rien.
Force était de constater que je n'avais pas su retranscrire ce que j'avais perçu. Mais alors comment ?
Après d'autres rencontres avec l'Aubrac, et en analysant mes souvenirs, ce que je percevais était à la fois cette "vide" et grandiose immensité ponctuée de merveilles de mes pieds jusqu'à l'infini: touffes de fleurs sauvages, herbes se remettant des "brulures" de la neige, sol spongieux (tourbière) sans frontière bien nette avec le ruisseau, hêtre prêt à flamboyer de ses premiers bourgeons, murets plus que centenaires, au fond la chaine des puys enneigée ...
Comment rendre ça ? il manquait clairement un peu de champ, et là un pano peut aider, mais, comme un UGA, il éloigne le sujet et peut "diluer" les premiers plans.
Le cadrage est alors essentiel: se baisser pour faire entrer de la matière très près de l'objectif. Trépied et souplesse obligatoire pour trouver le bon cadrage et la bonne perspective qui conduira bien le regard à travers les éléments à montrer. Là, j'ai encore à trouver la parade aux lombaires vieillissantes, point primordial à mon sens, car sans le bon cadrage, les autres techniques (pano, focus stacking, ...) resteront sans intérêt ... Tablette + Helicon remote pourraient en faire partie, même si le branchement de la tablette sur le boitier via un cable USB me semble être à terme une source de soucis de connexion (je commence à comprendre l'intérêt du wifi
) .
Et quand on met de la matière très près d'un objectif, même un UGA, il faut choisir entre map sur les premiers plans ou sur l'infini. Et là, le "focus stacking" peut-être une solution.
Le polyptyque pourrait en être une autre. Il ne faut pas avoir peur d'investiguer.
S'il fallait démontrer l'intérêt des commentaires
Sympa ta version N&B des escargots (même à f/32, je n'aurais pas obtenu cette netteté).
Pour la pelle à tarte, en fait j'avais en tête une grappe de raisin, mais là-aussi je manquais de grains (sauf peut-être au singulier, mais j'ai renoncé à le soigner, celui-ci
).
~ 5lou