On continue...
5) Ua-Pou, Îles Marquises
L'île ne fait que 105km2 mais le piton le plus élevé culmine à plus de 1200m! C'est l'une des plus impressionnantes des Marquises. Elle est très coquette: bien souvent elle est perdue dans les nuages. Située à 1500km de Tahiti il faut 36h de bateau pour y accéder.
6) Moorea, baie de Cook
Moorea est bien moins sauvage et plus accessible: à 40mn de bateau de Tahiti, c'est un lieu de villégiature prisé des fonctionnaires en expat.
Un peu de détails au sujet de mon périple :
- Départ Roissy, arrivée Papeete 23h plus tard avec escale de 3h à Los Angeles.
- Transfert en avion à Bora-Bora le lendemain matin.
- Trois nuits sur place, le temps d’apprécier les eaux « turquoise » du lagon et de nager au milieu des raies et des requins.
- Retour Papeete, une nuit sur place.
- Embarquement sur le cargo Aranui III. L’Aranui ravitaille les îles Marquises et offre la possibilité de faire une croisière un peu atypique avec escale sur toutes les îles habitées de l’archipel.
- 14 jours de navigation avec escale à Fakarava aux Tuamotu, Ua Pou, Nuku Hiva, Fatu Hiva, Tahuata, Hiva Oa, Ua Huka aux Marquises et retour par Rangiroa aux Tuamotu.
- Retour à Papeete et traversée vers Moorea.
- Trois nuits à Moorea avec balades dans l’île.
- Retour en France et au boulot dès le lendemain !
Des nouvelles du D600 : du bon et du moins bon.
Le bon d’abord. Un super boîtier. Je craignais un peu de regretter le D300s : je n’ai que 4 ou 5 mois d’expérience sur le D600 et c’était mon premier grand voyage avec lui.
- Autonomie impec. Je n’ai jamais eu besoin de changer l’accu sur le terrain !
- Ergonomie aux petits oignons. Toutes les commandes tombent naturellement sous les doigts. Pas une seule fois recours au menu. Pas de tendinite au poignet non plus…
- AF nickel. Moins de 10 photos floues sur 1700. Quelques cas de non accrochage par manque de lumière. Le mode suivi AF-C sur 9 collimateurs m’a permis de faire des photos de fous de Bassan en plein vol sans me poser de question.
- Etanchéité : aucun souci alors qu’on s’est ramassé des pluies tropicales à côté desquelles nos petites averses hexagonales font penser à l’effet d’un brumisateur.
- Exposition… Bon, quelques cas de surexposition. Jamais grave : la dynamique du capteur fait qu’on ne perd rien et qu’on peut corriger facilement avec Lightroom. Je dirais une 20aine de cas sur 1700 ? J’ai d’ailleurs apprécié d’en avoir sous le pied côté dynamique. Pour éviter les coins de ciel brûlés lors d’un panoramique, j’ai assez systématiquement sous-exposé… et tout récupéré au développement.
Le moins bon… J’y ai eu droit ! Alors que je n’avais que très peu de taches après 1500 à 2000 clichés, j’en ai très vite récupéré une trentaine après quelques jours d’utilisation intensive (en particulier en rafale). Les derniers clichés sont inexploitables sans un sérieux dépoussièrage sous Lightroom. Près de 50 taches visibles si je travaille à f/11. Comme elles sont assez petites, il suffit de passer à f/8 pour qu’il n’en reste qu’une petite dizaine mais ça reste très pénalisant. Je suis obligé de les scruter une par une ! La galère… et direction le SAV.