Tu peux compter sur moi, Osd, pour ne pas classer le dossier
Quand je ne comprends pas quelque chose ... j'essaie de mieux comprendre.
Là j'ai de quoi faire: d'un côté je redécouvre mes propres photos avec des nuances que je leur ignorais, avec un minimum de traitement, et d'un autre, je retrouve ces mêmes images sur NL, avec de toutes autres nuances, sur le même écran ?!
Un petit schéma vaut mieux qu'un long discours, alors je me suis permis celui-ci pour récapituler ce que j'ai compris, qui n'est sans doute que partiel et pas forcément toujours exact
Ca n'ouvre que des portes ouvertes, mais ça peut interpeler par certains côtés.
Vos avis /compléments m'intéressent, sur ce qui se passe tout au long de la chaine de traitement:
étape 1: le processeur de l'appareil produit le fichier RAW (sur la base des réglages qu'on lui appliqués)
étape 2: le fichier RAW est "dérawtisé" soit par le processeur de l'appareil soit par un logiciel du fabricant (Capture NXD, Capture-NX2, View-NX) ou "tiers" (CameraRaw, ...), en un format "public" (jpg par ex) ou privé (RAW complété de Nikon, format Adobe/LR, ...)
étape 3: ce fichier va être dynamiquement modifié par notre logiciel de post-traitement préféré, sous notre contrôle via notre écran (plus ou moins bon et plus ou moins bien réglé), nous allons retoucher nos images pour qu'elles nous apparaissent le plus conformes à nos attente en terme d'exposition, contraste, couleurs, netteté [j'évacue la question des lunettes pour l'appréciation de cette netteté, pour les binoclards comme moi
, ainsi que les abus de spécialités locales qui ne manqueront pas de développer des aberrations pas forcément que chromatiques
)
étape 4: les plus courageux (ou paresseux
) n'hésiteront pas à compléter le traitement de leurs images avec des logiciels complémentaires via des exports d'images dans des formats compatibles (.JPG, .tif, ..)
étape 5: pour intégrer les contraintes de navigation, on finira par dégraisser nos images de 50 à 99% de leur poids et de les convertir dans un format compatible avec les navigateurs "web"
étape 6: notre hébergeur d'images se chargera peut-être d'ailleurs de ce dégraissage.
étape 7: l'image postée dans NL, sera alors visible à travers le profil "couleur" de notre navigateur et bien sûr notre écran, sa configuration couleur et ses réglages ...
Et là (étape 8), on va apprécier les qualités du photographe, ce qui est assez réaliste, mais aussi celles de l'appareil photo, de l'objectif...
Et là, j'ai l'impression qu'il faut rester plus prudent car on va sans doute apprécier les qualités du plus mauvais maillon de la chaine de traitement, effet sans doute aggravé par le cumul des dégradations de l'image ?
Le bon côté des choses c'est que l'émotion provoquée par une image nous fait passer bien au-dessus de ses possibles limites techniques, ce qui semble confirmer que le photographe est le maillon le plus important de la chaine
Par contre, si le photographe veut tout bien faire pour que ce soit bon pour son écran, son imprimante et pour "le web", il y a du boulot (pour moi en tous cas)
ou alors ne changez pas d'écran, car ce peut être un maillon faible et pourtant essentiel puisqu'il conditionne ce qu'on voit sur son PC (Mac) ce qu'on va envoyer sur le web et ce qui va sortir sur son imprimante
~ 5lou