Messagepar MrSoul » 29 sept. 2009, 10:21
De l'époque romaine au moyen-âge, les carrière était à ciel ouvert, mais au XIe siècle, la capital se développe beaucoup trop et les besoins en roche commencent à beaucoup trop s'attaquer aux terres cultivables, on a donc décider de récupérer cette précieuse matière en sous sol.
En sous sol, on creuse avec la technique du pilier tourné (en tournant autour d'un pilier que l'on conserve pour soutenir le ciel de carrière), plus tard avec la technique par hague et bourrage (on érige des pilier "à bras", reliés par des murs qui contiennent les déchets d'exploitation) qui permet de récupérer le calcaire laissé sur les piliers tournés.
A la fin de l'exploitation, les anciennes carrières ont été oubliés jusqu'au XVIIe siècle, mais de nombreux affaissement de terrain ont poussé à créé l'IDC (Inspection Des Carrières) en 1777 afin de répertorier, sonder et consolider les vides laissés par les carrières. Ce travail est en général de très belle qualité, techniques qui se perdent, désormais, ils préfèrent les vulgaires injection depuis la surface, ce qui bouche de très belles salles historiques et bloque le passage.
Il faut noter que les carrières ont un fort potentiel historique totalement inexploité, par exemple pour les nombreux abris de guerre, comme l'abris Nazi où il règne une atmosphère pesante, le FFI d'où la résistance à coordonnée la libération nazi... Ou encore les contrebandier qui s'en servait pour faire passer leur marchandises sous la barrière de l'octroi.
Les grandes carrières ont été bouchés afin de stabiliser le terrain, ce que l'ont voit désormais sont des galléries d'inspection et de consolidation de l'IGC (noter que les "Des" est passé à "Général"), il n'existe plus de grand vide comme on avait à l'époque, seul quelques salles sont témoin de cette exploitation. La plus révélatrice des anciennes carrières étant la salle Z qui fait 7m de haut.
On y exploitait en particulier du calcaire et du gypse (dans le nord).
Les galeries s'étendes sur 300km, celui de la plage pris en photo ici fait environ 100km et s'étend sous le XIVe, XVe, VIe et Ve arrondissement de Paris.
Quand aux ossuaires (ce ne sont pas à proprement parler des catacombes), ils ont été créé au XVIIIe siècle pour régler les problèmes de santé publique qu'engendrait les débordants cimetières.
Le cimetière des Saints-Innocents avait entassé pendant plus de 10 siècles les morts de 22 paroisses, de l'Hôtel-Dieu et de la morgue, il débordait tellement qu'ils ont été obligé de le sur-élever de 2,5m au dessus des rues au XVIIIe siècle. En 1780, le mur d'un cave accolée au cimetière céda sous la pression, ce fut l'incident de trop et on décida de fermer le cimetière.
En 1785, il fut ordonnée l'évacuation du cimetière et sa transformation en marché public. Les ossements se retrouveront dans les carrières aménagés pour l'occasion près de la Tombe-Issoir. Les autres cimetières ont pris exemples, environ 8 cimetières ont été transférés.
Ils ont été aménagé par la technique des hagues et bourraes d'ossements, ils sont rangés par type d'ossements pour créé une sorte de décore macabre mais sobre.
Il faut savoir que 6 millions de corps ont été exhumés, des inconnues comme des personnages célèbre de l'histoire...
Quelques exemples :
Guillaumot, 1er inspecteur général des carrières, décédé en 1807, Nicolas Fouquet surintendant des finances sous Louis XIV, Colbert, Danton, Camille Desmoulins, Robespierre, Lavoisier, Charles Perrault le fabuliste, les corps des personnes exécutées entre 1792 et 1794 au Carrousel ou place de la Concorde dont Charlotte Corday, Jean-Baptiste Lully, François Rabelais, François Mansart, l'Homme au masque de Fer, Racine, Blaise Pascal, Marat, Montesquieu, etc...
Désolé si c'est pas claire, je l'ai vraiment fait au réveil, et comme vous le savez, je ne suis pas du matin... sauf quand le matin se situe vers 13h.
Celui qui se lève tard ne voit pas le lézard en train de se brosser les dents.